Arielle et Stéphane Medioni, couple de Parisiens, participaient pour la troisième fois à la Marche pour l’eau. « Les randonnées sont très agréables. Elles sont l’occasion de découvrir des endroits hors du commun, d’écouter des explications intéressantes et de faire des rencontres », a déclaré Arielle. « J’ai de la famille en Israël et nous venons plusieurs fois par an, mais la sensation est complètement différente lorsque nous venons dans le cadre d’une délégation comme celle-ci. »
Stéphane a ajouté : « C’est un vrai plaisir de participer à des randonnées dans la belle nature d’Israël, d’en apprendre plus sur l’histoire et la géographie du pays et de rencontrer des gens formidables. »
Le parcours a conduit le groupe jusqu’au bassin hexagonal (meshushim en hébreu), où il est tellement agréable de se baigner lors d’une chaude journée. Le bassin est le produit d’un phénomène géologique fascinant : alors que la lave volcanique refroidissait, les différences de température et de pression entre les différentes couches, ont formé des colonnes de forme hexagonale.
« Cela fait des années, que j’entends parler de la Marche pour l’eau et j’ai toujours voulu y participer, mais je n’en avais pas encore eu l’occasion », a raconté Chantal Attia, médecin à Paris. « Mes amis m’ont dit que cette fois, on y allait, et je suis très heureuse de l’avoir fait. Les parcours ne sont pas toujours faciles, mais les paysages sont merveilleux et je découvre de nouveaux endroits. Il est très impressionnant de voir la façon dont le KKL développe le pays et d’en apprendre plus sur la contribution considérable de l'organisation en faveur du pays. »
Giordana Mosseri de Jérusalem est une Israélienne d’origine italienne, qui a participé à la Marche grâce à son cousin Roger Asher, personnalité connue de la communauté juive de Paris. Sa santé l’ayant empêché de participer à la délégation, il lui a demandé de le remplacer. « C’est une grande mitzvah de marcher sur la terre d’Israël et la meilleure façon de connaître le pays en profondeur », a-t-elle déclaré.
Après une longue journée de randonnées, la délégation est arrivée au Parc archéologique de Katzrin. Haftsiva, la guide vêtue d’habits d’autrefois et les pieds nus, s’est présentée en tant qu’habitante du lieu il y a plus de 2000 ans. Elle a entraîné le groupe dans un voyage dans le temps, vers les temps anciens de la Michna et du Talmud. Elle a reçu la délégation dans son antique demeure et a visité avec elle la synagogue et le pressoir. Haftsiva a parfaitement joué son rôle et a même montré la préparation de l’huile d’olive avec l’aide de l’un des membres du groupe pour faire tomber les olives et un volontaire qui a remplacé l’âne qui à l’époque faisait tourner la pierre de meule pour produire l’huile.
Un drame tiré du Talmud a été présenté grâce à des moyens technologiques modernes, projeté sur six écrans. Le film décrit une dispute halakhique en matière de pureté et impureté, qui a donné lieu à un débat de principe concernant la confiance dans les messages divins. Ceci fut pour les visiteurs français l’occasion de se connecter à l’histoire biblique du peuplement juif sur le Golan et les questions soulevées par le monde juif depuis la nuit des temps.
Laurence Borens de Paris qui en était à sa dixième participation à la Marche pour l’eau a déclaré : « J’aime Israël et la nature et je suis particulièrement heureuse d’étudier l’histoire du pays ».
La délégation a passé la nuit au kibboutz Kfar Giladi. Ses membres se sont reposés et ont repris des forces pour les prochains jours de leur aventure sur le Plateau du Golan et à Jérusalem.
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