Gaza Border Planting (French)

Planter des arbres c’est faire naître la vie dans les localités en bordure de Gaza

13 June 2018
Alors que le terrorisme des cerfs-volants détruit profondément l’agriculture, les forêts et l’écologie dans le Sud du pays, le KKL (Fonds national juif) s’associe à une initiative des habitants en bordure de Gaza. Aussi, va-t-il leur fournir des pousses pour des cérémonies de plantation qui auront lieu toute cette semaine.
Le terrorisme incessant des cerfs-volants a causé jusqu’à présent plus de 250 incendies. 282 hectares de forêts et de bosquets ont été ravagés. Qui plus est, de grandes étendues cultivables ont été détruites dans ces localités. Les conséquences économiques sont lourdes. Les agriculteurs très meurtris ont vu leur travail réduit à néant.

Depuis des mois, les équipes du KKL sont à l’effort dans la région Sud afin de minimiser les conséquences du terrorisme des cerfs-volants sur les localités, les forêts et les étendues cultivables. Pour ce faire, les équipes du KKL utilisent la tour d’observation permettant d’identifier les départs de feu, érigée dans la forêt du Be’eri grâce aux dons des amis du KKL dans les pays scandinaves.

Les équipes de KKL dans le Sud en collaboration avec les pompiers de la région, Tsahal et la police travaillent sans arrêt afin non seulement d’éteindre les feux mais aussi d’évaluer les dégâts et le temps nécessaire au long processus de réhabilitation de ces forêts dévastées par le feu. Les fourgons-pompes, acquis grâce aux dons des amis du KKL en Argentine, Allemagne et Etats-Unis sont répartis sur le terrain ainsi qu’un autre fourgon-pompe du Nord, acheté grâce à l’argent des amis du KKL en Tchécoslovaquie. La liste des forêts détruites par le feu est la suivante : Be’eri, Shokeda, Sderot, Nahal Hanoun et d’autres dans la région du Bésor.

Lors de sa visite dans le Sud, le président du KKL, Daniel Atar a promis de poursuivre en justice le Hamas pour les dégâts causés aux forêts et aux grands espaces par le terrorisme des cerfs-volants : « Ces dégâts sont sans précédent. Nous ne ferons aucune concession au Hamas et il sera obligé de payer pour ses actes criminels envers les citoyens de l’Etat d’Israël, ses actes contre la nature et l’environnement. Nous nous associons aux habitants en bordure de Gaza et nous lançons une action de plantation d’arbres. Le message est clair : nous vivons ici ; nous sommes forts et nous nous développons. Nous sommes unis plus que jamais. »

Jeudi 7 juin 2018, les premières plantations d’arbres ont eu lieu dans le kibboutz Or haNer dans la région de Sha’ar haNegev. La pépinière Gilat du KKL a fourni aux habitants 50 pousses de caroubiers, de figuiers, de flamboyants, de grenadiers et de fraisiers noirs. Parmi les participants à cette action de plantation, on pouvait reconnaître les soldats de la brigade Nord de la division de Gaza et le commandant de la brigade, le colonel Avi Rozenfeld et Ofir Libstein, membre du conseil d’administration du KKL.

Ofir Libstein, à l’initiative de cette action, a dit : « Le terrorisme des cerfs-volants a détruit beaucoup de forêts et de bosquets dans notre région. Nous avons décidé dans le cadre d’une action communautaire de rendre à la nature ce qu’on nous a pris. Outre les dégâts économiques, les habitants de la bordure de Gaza souffrent moralement. Aussi avons-nous décidé de nous unir dans une action communautaire afin de changer les réalités sur le terrain. Les habitants se sont attelés à la tâche et les familles ont planté des arbres. Voici la première action et nous continuerons les prochains jours. »

Le vendredi 8 juin 2018, a également eu lieu une action de plantation d’arbres dans le kibboutz Nahal Oz en collaboration avec les gens du kibboutz. Le KKL a fourni au kibboutz 43 pousses d’eucalyptus, de brachychiton, de jacaranda, de tipuana tipu et de flamboyant. Les arbres ont été plantés dans la maison des enfants du kibboutz où la communauté développe un zoo domestique.

Ces événements de plantation d’arbres se poursuivront cette semaine, les habitants exprimant leur volonté de s’unir face au terrorisme des cerfs-volants pour continuer à vivre et à s’enraciner dans les localités frontalières.
 

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