La conférence de presse a commencé par le discours de Fino Edery, délégué du KKL en France, qui a évoqué l'article publié par le KKL français dans son magazine "Adama" sur la vision de Danny Atar plaçant la promotion de la transparence au sein de l'organisation au centre de ses préoccupations.
Au début de son discours, le président du KKL Danny Atar a précisé qu'il s'agissait de sa première visite en France en tant que président mondial du KKL et qu'il était ravi de cette occasion de rencontrer des journalistes et de transmettre un message à la communauté juive de France par leur intermédiaire. "Le KKL est une organisation très importante pour le peuple juif et nous avons conscience du fait que nous dirigeons une ressource vitale tant sur le plan financier que sur celui des valeurs."
Il a ajouté avoir pris ses fonctions parallèlement au nouveau conseil d'administration du KKL il y a un an et deux mois, et que depuis des objectifs très clairs concernant le cadre de travail du KKL avaient été définis. "Le premier objectif: adaptation de l'organisation qui célèbre son 115ème anniversaire à l'époque libérale et mondialiste dans laquelle nous vivons.
"A notre époque, la participation du public, la transparence, une gouvernance saine, des valeurs claires et identiques pour tout le monde sont les éléments les plus importants pour une organisation qui souhaite se conformer aux lois."
Atar a ajouté que dans ce cadre le KKL avait publié un appel à candidature concernant ses différents domaines d'activités dans lequel elle donnait à toutes les autorités en Israël et à toutes les organisations qui, sur le plan légal respectent les critères fixés par l'Etat d'Israël, la possibilité d'exprimer leurs besoins afin que le KKL puisse y répondre de manière transparente.
Il a également précisé qu'on lui avait confié la direction de l'organisation pour une période limitée dans le temps et qu'il souhaitait tirer le meilleur parti de son mandat afin que le KKL devienne un organe parfaitement transparent.
"Le deuxième objectif" a déclaré Atar est de travailler avec les zones périphériques du pays, la Galilée et le Neguev et la périphérie sociale. Le développement de la Galilée et du Néguev sont devenus le principal objectif du KKL et il fera de son mieux pour y contribuer.
"Dans le cadre des programmes de développement, l'un des objectifs définis par le KKL est d'aider l'Etat d'Israël à attirer un demi-million de nouveaux habitants en Galilée et un million dans le Néguev. Afin de réaliser cet objectif, le KKL agira au niveau des infrastructures, du renforcement de l'économie, de la construction de logements pour étudiants, de l'aide au logement aux jeunes couples, afin d'encourager une immigration positive vers la Galilée et le Néguev."
Atar a évoqué les quatre principaux domaines définis : durabilité, développement des périphéries, éducation sioniste et écologique et renforcement des relations internationales.
"Le KKL est le plus grand organisation verte d'Israël voire du monde entier. C'est pourquoi tout ce qui a trait aux questions d'environnement et de durabilité, est prioritaire".
L'un des sujets les plus importants est l'éducation sioniste écologique. "Le KKL se charge de l'éducation informelle en Israël. Nous accompagnons les mouvements de jeunesse et les écoles de préparation au service militaire et mettons en œuvre un système d'éducation informelle dans l'ensemble du monde juif. Nous souhaitons réaliser ainsi deux objectifs : renforcer l'identité juive, renforcer le lien avec l'Etat d'Israël".
L'activité du KKL, sous cette nouvelle direction, met l'accent sur la nécessité de sortir de l'espace juif vers l'espace international. En d'autres termes, partager ses connaissances professionnelles avec le monde entier et notamment avec les pays ayant un climat semblable à celui d'Israël : désertique ou semi désertique. "Bien qu'Israël soit un pays désertique, il ne souffre pas de problème d'eau, et son agriculture compte parmi les plus sophistiquées au monde. Le KKL aide à solutionner les problèmes d'eau et à promouvoir l'agriculture" a précisé Atar.
Parmi les pays ayant demandé l'aide du KKL on compte l'Argentine dont le ministre de l'environnement s'est adressé au président du KKL afin d'obtenir de l'aide concernant la pénurie de ressources en eau. "Le KKL peut partager son savoir et son expérience et avec les Juifs d'Argentine et d'ailleurs, et contribuer à trouver une solution aux problèmes locaux".
A propos des vagues d'immigration croissantes d'Africains vers l'Europe, le président du KKL Danny Attar a déclaré que le gouvernement allemand s'était adressé à lui au nom de l'union européenne afin de voir comment le KKL pourrait aider à améliorer la situation dans 23 pays d'Afrique et endiguer les vagues d'immigration en créant des emplois et des sources de nourriture en Afrique.
"le KKL dispose des plus grands spécialistes au monde en termes de lutte contre la désertification. Le gouvernement allemand s'est adressé à nous au nom de l'union européenne nous allons donc examiner de quelle manière nous pouvons l'aider grâce aux technologies que nous avons développées et à nos connaissances afin de créer des emplois, une agriculture de pointe et une vie plus agréable en Afrique."
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